vendredi 8 novembre 2013

Une surprenante surprise




Depuis la déclaration faite ce matin sur la radio publique par ce faux démocrate qui n’a eu cesse de prendre en otage le débat public de ses fantasques sorties nous ramenant aux pires heures de notre histoire, les réseaux sociaux se déchainent et les éditorialistes fourbissent leurs armes. Certes, le contenu de ce nauséabond discours aux relents stigmatisants est ignoble, critiquable, inopportun. Cependant, rien de ce qui a été dit n’aurait dû nous surprendre car ces propos qui ont été formulés de manière particulièrement explicite ne sont que le fruit inévitable, logique, attendu de la politique menée par le sinistre individu, dont l’agenda véritable est de moins en moins caché. On se souviendra que j’avais moi-même déjà annoncé en des termes quasiment similaires sur ma page Google+ en juin 2011 qu’on en viendrait un jour rapidement à ce qui a été révélé ce matin. La stupeur, la surprise, l’étonnement exprimé par autant de monde aujourd’hui me laisse donc sans voix, pantoise, perplexe. Car s’il est compréhensible que l’homme du commun, peu informé et ne trouvant pour se nourrir que l’insipide, triste et maigre moelle des médias classiques soit pris par surprise, la stupeur avouée par certaines de nos huiles politiques me consterne, me surprend, m’étonne. C’est que je n’ai eu cesse de formuler ces craintes, qui se sont donc avérées Ô combien légitimes, non seulement sur mon espace d’expression virtuel, mais aussi dans les commentaires du blog de Jean Quatremer, où j’ai publié 267.987 signes relevant davantage du bon sens que de la divination durant la nuit du 4 mars 2012, de 00 :47 à 4 :12. Là aussi, mes paroles, pourtant confirmées aujourd’hui, n’avaient pas été prises en considération à leur juste mesure, et c’est bien dommage car si la conscience publique s’était laissée éclairer par mes propos, c’est tous ensemble que nous aurions pu dire aujourd’hui : je l’avais bien dit. 

3 commentaires:

  1. Quand je pense que je le savais aussi mais que je me suis tu, je me sens un peu idiot de ne pas pouvoir dire aujourd'hui que je l'avais déjà dit hier.

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  2. Auriez-vous l'amabilité de nous dire de quel matin vous parlez? Car je n'y étais pas. Ni le matin suivant d'ailleurs. Merci de m'éclairer. Sinon c'est très bien écrit.

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